Au cours de ma formation REP+ CP à 12, j’ai eu le plaisir de (re)découvrir notre conseillère départementale étude de la langue qui a des milliers de projets pour faire progresser les élèves dans ce domaine. Je vais donc essayer ici de partager avec vous les albums que nous avons travaillé à l’école avec tous les CP. Dans l’emploi du temps, nous réservons 2 jours à la phono traditionnelle et 2 jours aux albums. Cette méthode liant lecture et production d’écrits ne permet pas de répit, on ne s’ennuie pas et en plus les élèves progressent à une vitesse phénoménale !
Je vous en explique les principes ici rapidement avant de passer directement par l’étude de chaque album. |
o Tout texte lu par les élèves doit être déchiffrable à au moins 58% (cf rapport lire-écrire de Goigoux). Pour cela, l’IFE a construit un outil très pratique qui s’appelle ANAGRAPH. Le principe est simple : copier le texte puis cocher les sons vus en classe (ainsi que, si on le souhaite, les mots vus en global). A partir de là, le site vous calcule automatiquement le pourcentage de mots décodables par les élèves.
o Le texte peut être alors séparé en partie pour pouvoir être lu en épisodes. L’idéal est de pouvoir passer entre 2 et 3 semaines sur chaque album de manière à ne pas se lasser trop vite.
Je ne fais qu’un album approfondi par période. Les autres ne peuvent durer que deux séances. Dans ce cas, seule une partie du texte sera étudié ou le résumé…
o Pour chaque épisode, un travail de décodage et de compréhension s’entremêlent. Il va s’agir dans un premier temps de déchiffrer le passage puis de le comprendre. Interviennent alors les stratégies de lecture qui auront pu être mises en place grâce à Auditor Auditrix ou encore Narramus. Selon les textes, la compréhension pourra être effectuée en amont avec de la lecture par l’adulte, avec ou sans illustrations.
o Pour chaque album, un répertoire de mots est créé pour la production d’écrits. Ainsi, dans un classeur dédié au vocabulaire, les mots de chaque album sont classés en 4 parties : les personnages, les actions, les lieux ou moments, les objets ou rencontres. Il est possible d’ajouter une cinquième partie avec les adjectifs.
o A chaque fois que cela est nécessaire, nous créons des affiches. Elles sont la mémoire de la classe. Cela peut être pour inscrire des hypothèses à partir de la couverture, de garder la trace de la randonnée d’un conte, d’inventorier des types de phrases…
J’approuve totalement ! Et c’est exactement la démarche du fichier de compréhension Pilotis que je suis depuis plusieurs années. Merci pour ce partage !
Bonsoir, serait-il possible que vous mettiez en ligne des titres d’albums travaillés avec les élèves de CP, surtout un ou 2 titres pour démarrer l’année ? Je trouve que ce sont les plus difficiles à choisir… Merci d’avance et longue vie au blog !!! Je viens régulièrement jeter un coup d’oeil !
Complètement d’accord avec ton article! Bonne idée de proposer ces supers outils que sont Anagraph et Auditor Auritrix. Il va falloir que je regarde narramus de plus près!
Je travaille également la lecture d’albums. Donnez vous des fiches le soir pour que les élèves relisent l’histoire ? Donnez vous des exercices en classe sur les albums ? Merci
Voici quelques titres d’albums au CP pour travailler les processus de compréhension en période 1 :
La rentrée des animaux
Splat raconte ses vacances
L’histoire du lion qui ne savait pas écrire
Tibili
une histoire sombre
Quel radis dis donc
Merci crevette pour cet article c’est important de travailler la compréhension à partir d’abus de la littérature de jeunesse